Curating
La Langue des Chimères
Venue: Galerie Krinzinger, Vienna, Austria
Opening days: 13th and 14th of September 2024 12 -7 pm
Duration: September 17th – October 19th, 2024
Curator: Mohamed Bourouissa
Artists: Mohamed Bourouissa, Leonora Carrington, Neïla Czermak Ichti, Wifredo Lam.
In collaboration with Sébastien Delot. Studio team: Sophie-Charlotte Holmlund and Margot Nguyen.
With special thanks to Anne Barrault, Kristina Bosak & Krinzinger Gallery, Valeria Diaz Granada, Dorota Dolega-Ritter, Eskil Lam and to the artists, their galleries, and their teams.
[en]
For the exhibition at Galerie Krinzinger in Vienna, curator Mohamed Bourouissa proposes an unexpected approach to sharing stories. Is it possible to capture infinity in an outline? Does this exhibition, entitled The Language of Chimeras, allow him to articulate a vision based on new values or new chimeras?
The juxtaposition of the artists Wifredo Lam, Mohamed Bourouissa, Leonora Carrington and Neïla Czemak Ichti allows us to grasp the notion of global instability. How can we fail to see that these new connections produce a reversal of meaning?
Mohamed Bourouissa declares that his decision to handwrite Aimé Césaire's poem on the gallery walls in order to accompany Lam's drawings reveals the importance of the concept of language.
It is a way of entering into communion and complicity with the artist and the poet. For a poet represents, above all, human nature in its purest form. Deeply rooted in language, poets transcend human nature. Mohamed Bourouissa has always been part of the here and now. (...) For him, art is, in a certain form, a mother tongue.
Kermesse
Organized at:
• Public Square Indira Gandhi, July 2023 With the participation of Lou-Adriana Bouziouane, Iván Argote, Gaëlle Choisne, Neila Czermak, Alice Ifergan-rey, Prosper Legault, Ibrahim Meïté Sikely,Chalisée Naamani, Nelson Pernisco, HugoServanin, Thily Vossier, William Waquet, Médiathèque des Grésillons, Espace Jeunesse de la Ville de Gennevilliers and restaurant T2G Youpi.
Producer: Pauline Deschamps
• Nîmes - Pissevin as part of La Contemporaine de Nîmes, July 2024 With the participation of 16b éditions, Meryam Benbachir, Chuglu groupe, Collectif Mobile, Valentine Gardiennet, David Icart, Sarah Melen, Patite et Lili, Louis Rémy, ADPS, Amaos, Les berceuses à Valdegour, Centre Léon Vernole, Center Simone Veil, Couleurs beauté des îles, Ferme pédagogique de Pissevin Valdegour, Les Gilets Roses, Harmonîmes, Humanîmes, LibrAir, Negpos, Maison des projets, Les Mille Couleurs, Paseo, Sabrina, Stand Hop, UFOLEP.
Producer: Pauline Deschamps
[en]
Based on the model of a childhood fair, Mohamed Bourouissa and Mehdi Anede have imagined an unusual event bringing together artists, residents and local associations. Conceived as an enhanced neighborhood party, the kermesse is an opportunity to spend a joyful and poetic moment with the whole family: participation in collective creations, a dreamlike soccer pitch, an introduction to hip-hop dance, inflatable games or a ball pool... whether you're an athlete or an artist, there's something for everyone! Also on the program: a pony ride, a collaborative fresco or giant cake-work. All activities are free of charge, and in the evening there's a barbecue, DJ set and film screenings. A festive moment for young and old, to get together, create and share.
Désolé
curating with Lionel Balouin
with the artists Soufiane Ababri, Sabrina Belouaar, Neil Beloufa, Gaëlle Choisne, Julien Creuzet, Neïla Czermak Ichti, Laura Henno, Rayane Mcirdi, Sara Sadik, Henry Taylor et Martha Kirszenbaum
3 October - 14 December 2020, Edouard-Manet Gallery Ecole Municipale des Beaux-Arts, Gennevilliers
[fr]
Le titre de l’exposition résonne comme un écho lointain à l’histoire, à l’histoire de la représentation, l’histoire des identités, de la multiplication des regards. Donner du sens à une exposition c’est essayer de tracer des lignes, de tisser des liens pour former, un mouvement, un style, un genre, une tendance. Essayer de créer une délimitation pour comprendre le sens de créer du sens. Une délimitation, une frontière pour cadrer, pour synthétiser des pressentiments, des intuitions, des idées. Au lieu de laisser les mots être des mots, oui…, heu…, heuu…, à cela je préfère le flou, l’indéterminé, la non-assurance, la possibilité de l’imperfection, de l’erreur ainsi que la perte du sens. Être surpris par le quiproquo qui devient le leitmotiv de cette exposition. Une mauvaise compréhension qui mène à une bagarre ou à un baiser. Écrire un texto ou un texte pour évoquer une fiction ou un mythe à la gloire de l’indifférenciation, comme à l’ancienne. Cela convoque une histoire déconstruite et écrite par Twitter, Snapchat, sur un toit en buvant un thé avec des extra-terrestres et en regardant le monde des impossibles multiples.
Oiron
with the artists Fayçal Baghriche, Ismaïl Bahri, Sabrina Belouaar, Neil Beloufa, Abdelkader Benchamma, Guillaume Bresson, Julien Magre, Lili Reynaud-Dewar
[fr]
Invité par Carine Guimbard, administratrice du château d’Oiron, à montrer un ensemble de mes oeuvres ainsi qu’à produire un projet spécifique, j’ai très vite révisé le postulat de départ : au fil de mes échanges avec les équipes du château et les habitants du village, j’ai pris le parti de la coïncidence. Le projet ne serait pas double, mais un, indivisible. Non pas un résultat, mais une équation. Le produit d’un environnement, la somme d’expériences partagées. Un protocole à activer. J’ai voulu créer un écosystème, celui généré par une oeuvre en marche, organique. Si l’exposition se déploie dans les espaces du château, elle les déborde, s’invite chez l’habitant, sacré commissaire. Pour investir le territoire d’Oiron dans un geste total. Entre et hors les murs, mes oeuvres dialoguent avec celles de mon entourage. En terre inconnue, nos oeuvres mutent et résonnent à l’unisson. Écosystème opère une inversion et redistribue les cartes : entre public et domestique, solennel et familier, le visiteur navigue à vue. Les huit artistes réunis autour de ce projet appartiennent tous, de près ou de loin, à mon cercle d’amis. Parce qu’elle relie la partie et le tout, Écosystème tient à mon sens plus de l’architecture que de l’exposition. Elle est une constellation d’idées et de formes qui, déjouant dispositifs et conventions, modélise une trajectoire collective.